Tombeau de la famille Siemieński-Lewicki
[lot C1 184 ]
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Krystyna SIEMIEŃSKA
née POTOCKA
( 1894-1963 )
née POTOCKA
( 1894-1963 )
Mère de Wilhelm (ci-dessous). Née près de Krakow, élevée dans le domaine familial, en 1917 elle épousa le comte Stanislaw Siemienski-Lewicki. Ils vécurent dans le domaine de celui-ci jusqu'à la guerre de 1939. Plus tard, à Varsovie, Krystyna fut employée comme secrétaire à l'ambassade iranienne. Elle ne quitta la Pologne qu'en 1957, avec son mari, pour rejoindre leur fils au Canada. À Montréal Krystyna travailla au service comptable de l'Université McGill et fut bénévole à l'Association Polonaise. Elle mourut à l'âge de 69 ans.
Stanisław SIEMIEŃSKI-LEWICKI
( 1892-1971 )
( 1892-1971 )
Père de Wilhelm, (ci-dessous). Né au sud-est de la Pologne, il termina des études en agronomie. Durant la 1e Guerre, il servit comme lieutenant dans l'armée autrichienne. Pendant la guerre polono-bolchévique de 1919-1920, il lutta dans l'armée polonaise. Il administra ensuite le domaine familial jusqu'au début de la 2e Guerre, lorsque la famille en fut évincée par les Soviétiques. Sous l'occupation allemande, Stanislaw prit part à la résistance au sein de l'armée clandestine (AK). Après la guerre, il travailla au Ministère des Forêts à Varsovie jusqu'en 1957, lorsqu'il put, avec sa femme Krystyna ( ci-dessus), rejoindre leur fils au Canada. À Montréal, Stanislaw fut employé par l'entreprise Ogilvy. Il mourut à l'âge de 79 ans.
Wilhelm SIEMIEŃSKI-LEWICKI (Wilek)
( 1922-2013 )
( 1922-2013 )
Né à Krzeszowice en Pologne, élevé à Chorostków dans le domaine familial, Wilek fut contraint, en 1939, d'en fuir devant les envahisseurs soviétiques. Il s'engagea dans la résistance contre l'occupation allemande, luttant au sein de l'AK, l'armée clandestine polonaise.
En 1944, il épousa Róża Plater-Zyberk, infirmière de la Croix-Rouge auprès de l'AK. Après la capitulation de Varsovie, Wilek fut arrêté par l'ennemi à deux reprises, mais s'échappa d'un train pendant le transport vers un camp de travaux forcés. Il entreprit de quitter la Pologne pour rejoindre l'armée polonaise luttant en Italie. Roza l'y rejoignit et travailla comme infirmière à l'hôpital militaire d'Ancona où elle mit au monde leur première fille, Maja, en 1946. Démobilisé en Angleterre, Wilek s'inscrivit en génie mécanique, tout en travaillant pour gagner la vie de sa petite famille, laquelle s'agrandit en 1950 quand naquit un fils, Tadeusz (Dzik).
En 1951 la famille émigra au Canada et Wilek put rapidement y trouver du travail dans sa spécialité. Deux autres enfants naquirent à Montréal, Guillaume (Wilczek) en 1954 et Monika en 1962. Reconnaissant envers sa nouvelle patrie, Wilek s'engagea comme capitaine dans le régiment des Hussars canadiens. Il prit part dans diverses oeuvres, dont l'Institut de bienfaisance Marie-Curie-Sklodowska rue Bélanger.
Il reçut maintes distinctions pour son service militaire et ses engagements communautaires. Retraité à Rawdon, il fonda le Centre Multiethnique auquel il resta dévoué pendant 25 ans, jusqu'à l'avant-veille de sa mort à Joliette à l'âge de 91 ans.
En 1944, il épousa Róża Plater-Zyberk, infirmière de la Croix-Rouge auprès de l'AK. Après la capitulation de Varsovie, Wilek fut arrêté par l'ennemi à deux reprises, mais s'échappa d'un train pendant le transport vers un camp de travaux forcés. Il entreprit de quitter la Pologne pour rejoindre l'armée polonaise luttant en Italie. Roza l'y rejoignit et travailla comme infirmière à l'hôpital militaire d'Ancona où elle mit au monde leur première fille, Maja, en 1946. Démobilisé en Angleterre, Wilek s'inscrivit en génie mécanique, tout en travaillant pour gagner la vie de sa petite famille, laquelle s'agrandit en 1950 quand naquit un fils, Tadeusz (Dzik).
En 1951 la famille émigra au Canada et Wilek put rapidement y trouver du travail dans sa spécialité. Deux autres enfants naquirent à Montréal, Guillaume (Wilczek) en 1954 et Monika en 1962. Reconnaissant envers sa nouvelle patrie, Wilek s'engagea comme capitaine dans le régiment des Hussars canadiens. Il prit part dans diverses oeuvres, dont l'Institut de bienfaisance Marie-Curie-Sklodowska rue Bélanger.
Il reçut maintes distinctions pour son service militaire et ses engagements communautaires. Retraité à Rawdon, il fonda le Centre Multiethnique auquel il resta dévoué pendant 25 ans, jusqu'à l'avant-veille de sa mort à Joliette à l'âge de 91 ans.
Róża SIEMIEŃSKA
née PLATER-ZYBERK
( 1922-2017 )
née PLATER-ZYBERK
( 1922-2017 )
Roza Teresa Maria Siemienska, née Plater-Zyberk, naquit dans le domaine familial de Pilica en Pologne. Elle étudia à l'École agricole de Chyliczki, fondée par son arrière grande-tante, Cecylia Plater-Zyberk. Lors de l'Insurrection de Varsovie en 1944, Roza servit d'infirmière.
Elle réussit, fin 1944, à se réfugier en Italie, où elle épousa Wilhelm Siemienski à Rome. Son mari y servait dans l'armée polonaise sous le général Anders, alors que Roza redevint infirmière dans un hôpital militaire. C'est là que naquit leur première fille Maja, suivie plus tard et ailleurs par 3 autres enfants: Dzik, Wilczek et Monika.
Évacuée en Angleterre, la famille émigra au Canada en 1951, s'établissant à Montréal. Roza y prit la direction de l'École polonaise du samedi nommée 'Emilia-Plater'. Elle s'engagea aussi dans divers projets comunautaires: camping pour scouts et guides, aide aux réfugiés, levées de fonds à des fins sociales et culturelles. Elle travailla comme enseignante de maternelle et accepta un emploi au ministère fédéral de la Santé.
Accueillante et compréhensive, elle se faisait aimer et admirer par ceux qu'elle côtoyait. Elle s'éteignit à l'âge de 95 ans à Saint-Jean-de-Matha, pleurée par toute sa famille.
Sa mère Irena Plater-Zyberk née Romer, est inhumée au tombeau no 83 [lot C1 660], et ses soeurs, Renia Brzozowska et Jola Bławdziewicz sont inhumées aux tombeaux 84 [lot C1 661] et 85 [lot C1 661].
Elle réussit, fin 1944, à se réfugier en Italie, où elle épousa Wilhelm Siemienski à Rome. Son mari y servait dans l'armée polonaise sous le général Anders, alors que Roza redevint infirmière dans un hôpital militaire. C'est là que naquit leur première fille Maja, suivie plus tard et ailleurs par 3 autres enfants: Dzik, Wilczek et Monika.
Évacuée en Angleterre, la famille émigra au Canada en 1951, s'établissant à Montréal. Roza y prit la direction de l'École polonaise du samedi nommée 'Emilia-Plater'. Elle s'engagea aussi dans divers projets comunautaires: camping pour scouts et guides, aide aux réfugiés, levées de fonds à des fins sociales et culturelles. Elle travailla comme enseignante de maternelle et accepta un emploi au ministère fédéral de la Santé.
Accueillante et compréhensive, elle se faisait aimer et admirer par ceux qu'elle côtoyait. Elle s'éteignit à l'âge de 95 ans à Saint-Jean-de-Matha, pleurée par toute sa famille.
Sa mère Irena Plater-Zyberk née Romer, est inhumée au tombeau no 83 [lot C1 660], et ses soeurs, Renia Brzozowska et Jola Bławdziewicz sont inhumées aux tombeaux 84 [lot C1 661] et 85 [lot C1 661].
Wilczek (Guillaume) SIEMIEŃSKI
(commémoré)
( 1954-2010 )
(commémoré)
( 1954-2010 )
FIls de Wilhelm Siemienski-Lewicki et de Roza Plater-Zyberk, né à Montréal, il a étudié à McGill, à la Sorbonne et à l'Université de Varsovie. Il épousa Maria Cielecka avec qui il eut deux fils: Krzysztof et Marcin. Travaillant pour l'ACDI, l'agence canadienne du développement international, Wilczek consacra sa carrière à la promotion des droits humains et d'une meilleure vie pour tous.
Il fut en poste successivement aux Pays-Bas, en Russie, en Turquie, en Slovaquie, en Georgie et à Haïti – où il périt lors du tremblement de terre du 12 janvier 2010, tout comme quelques collègues des Nations-Unies. Il était âgé de 56 ans. Il est commémoré ici avec les siens, mais sa dépouille est inhumée au cimetière de Laski en Pologne.
Il fut en poste successivement aux Pays-Bas, en Russie, en Turquie, en Slovaquie, en Georgie et à Haïti – où il périt lors du tremblement de terre du 12 janvier 2010, tout comme quelques collègues des Nations-Unies. Il était âgé de 56 ans. Il est commémoré ici avec les siens, mais sa dépouille est inhumée au cimetière de Laski en Pologne.